Réunie en assemblée générale extraordinaire, l'Association
intercommunale d'animation et de loisir pour la jeunesse (AIALJ)
débattait de son avenir, ce mardi soir, dans les locaux de la communauté
de communes Coeur pays de Retz.
« L'association connaît des problèmes d'effectif dans son bureau, a tout d'abord exposé Jean-René Leray président par intérim. Ceci par manque d'engagement de bénévoles, et plus particulièrement des parents de jeunes adhérents aux maisons de jeunes de l'intercommunalité ». Pourtant, 400 courriers ont été envoyés aux parents de ces jeunes afin de « recruter »,
sans résultat. Ils ne sont actuellement plus que quatre membres
bénévoles, contre une quinzaine au départ. Les 30 autres membres étant
des élus des communes de la communauté.
Créée en 1998, l'AIALJ s'est développée au point de compter «
une Maison des jeunes qui fonctionne dans chacune des sept communes,
six animateurs, une directrice et une comptable, soit 7,2 équivalents
temps plein ». Aujourd'hui, les activités de l'association se portent « bien,
la gestion est saine et équilibrée, l'équipe d'animation fonctionne
très bien, véhiculant une excellente image de l'animation jeunesse sur
notre territoire Coeur de Retz. » Ce n'est donc pas tant l'activité qui pose problème que la crise du bénévolat, conduisant le président à proposer « le transfert des activités de l'association vers la communauté », sachant que la dite communauté est d'accord.
Dominique Bossard, vice-président de Coeur pays de Retz en charge de l'affaire, précise toutefois que « ce transfert n'est pas à l'initiative de la communauté ».
Le
quorum (17 membres votants) étant juste atteint, l'assemblée peut
procéder au vote, à bulletins secrets. Stupeur lors du dépouillement :
il y a 18 bulletins ! En fait, une personne a voté sans être membre. Au
final, le transfert est entériné par 14 voix pour, deux abstentions et
une voix contre.
L'animation jeunesse va donc devenir un service
communautaire, à compter du 1 er janvier 2013. Les huit salariés vont
être embauchés comme agents territoriaux. « Ca ne change rien pour les jeunes qui fréquentent le service », assure D. Bossard. L'association AIALJ sera dissoute, à terme.
